Il s’agit avant tout d’un état d’esprit que n’importe qu’elle intervenant de l’industrie du disque peut s’approprier, celui de se voir comme un  » PRODUCTEUR de musique à part entière  » peu importe l’étape dans laquelle il se trouve dans sa carrière mais surtout d’avoir une vrai MENTALITé ENTREPREUNARIAL.E.

Dans un premier temps, ce sont les indépendants, contraints par les aléas du milieu, qui se sont appropriés les réseaux sociaux y voyant à travers eux une aubaine pour s’autoproduire et passer outre l’hyper sélectivité des maisons de disque.

Ensuite cela s’est démocratisé en se propageant dans pratiquement toutes les sphères de l’Industrie.

Dans le cas de l’artiste/beatmaker en autoproduction, cela se traduit par un besoin de gérer par lui-même son image à travers les réseaux sociaux et d’avoir un œil avisé sur sa stratégie de communication. On peut prendre pour exemple la vente de produits dérivés à l’effigie de l’artiste qui est devenu une partie intégrante du « personal branding » de l’artiste et donc de la stratégie marketing.

Les indicateurs clés de performance de leurs réseaux sociaux sont d’ailleurs devenus des critères de sélection incontournable lorsqu’il s’agit de démarcher en maison de disque.